Les ménages de Provence-Alpes-Côte d’Azur recourent peu aux services à la personne en 2006. Ce faible recours s’explique essentiellement par des différences de comportements culturels et par les caractéristiques de l’offre locale de services. En 2006, ce secteur compte 76 000 salariés. Trois sur quatre sont employés par un particulier sans intermédiaire. Une réglementation récente encadre les activités de ce secteur, dont le développement est fortement soutenu par les pouvoirs publics. Toutefois, les conditions d’emploi proposées aux salariés pourraient représenter un frein important à la croissance du secteur. En effet, la faiblesse des volumes horaires travaillés ne permet pas, le plus souvent, de reconstituer un emploi à temps plein, et donc de percevoir une rémunération mensuelle suffisante.
En 2006, 20 à 25 % des ménages de 74 ans ou plus de Provence-Alpes-Côte d’Azur ont recours aux services à la personne. Du fait du vieillissement de la population, les besoins en services vont croître. Entre 2010 et 2020, le nombre de ménages utilisateurs pourrait ainsi augmenter de 10 à 20 % selon les départements, du seul fait des évolutions démographiques.
Sommaire
Les ménages de Provence-Alpes-Côte d’Azur recourent peu aux services à la personne
Un recours inégal selon les territoires
76 000 emplois, essentiellement féminins et à temps très partiel
Trois salariés sur quatre employés directement par des particuliers
Deux salariés sur trois des particuliers-employeurs travaillent moins d’une heure par jour de contrat
Des activités moins rémunératrices dans les territoires ruraux
La multi activité, symptôme des difficultés à reconstituer un emploi à temps plein
Les organismes agréés : entre dominante sociale historique et part grandissante du privé
L’offre de services des organismes : des spécificités départementales
D’ici 2020, une augmentation des ménages utilisateurs de services de 10 à 20 % au minimum
Pour accéder à l’étude : étude SAP