La branche professionnelle des Entreprises de Services à la Personne, publie avec KYU LAB une étude relative à l’impact des évolutions réglementaires sur la branche des entreprises de services à la personne, à la demande des partenaires sociaux. Près de 450 dirigeants et 200 salariés ont participé à cette enquête inédite, complétée par la statistique publique (INSEE DADS, DARES NOVA…). Cette étude a été réalisé via l’Observatoire prospectif des métiers et des qualifications, accompagné par AGEFOS PME.
On retiendra que la branche se compose de :
4 190 entreprises
150 000 salariés
83% des emplois sont des CDI et 82% sont à temps partiel
25% des effectifs ont plus de 50 ans.
Parmi les résultats marquants, on apprend que :
67% des salariés en poste ont un niveau Bac ou supérieur, et seulement 7% n’ont aucun diplôme. En revanche, 1 salarié sur 4 a un diplôme dans le secteur.
Du point de vue des salariés, plus de 50% prévoient de rester dans le secteur plus de 5 ans.
Leurs deux principales sources de motivation sont : l’envie de satisfaire au mieux ses clients (71%) et le sens de l’intérêt général et du service (69%).
Le point faible reste la faiblesse des salaires, qui constitue un élément de démotivation pour 68% des salariés.
Du point de vue des dirigeants, les principales raisons qui expliquent les difficultés de recrutement sont : le manque d’attractivité des métiers concernés (76%), le volume de candidatures insuffisant (68%) et les compétences inadaptées des candidat.e.s (61%). Pour y remédier ils envisagent en priorité comme solutions : l’amélioration du cadre de travail pour renforcer l’attractivité (65%) et des partenariats écoles/université (37%).
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