Le projet TAAFE est entré dans sa phase de mise en œuvre
Le projet TAAFE (Towards an Alpine age friendly environment), financé par le Fonds européen de développement régional au sein du programme Interreg Espace alpin, souhaite connecter cinq territoires de l’Espace alpin, où des collectifs ont décidé d’agir en faveur du « Bien vieillir ». Le projet s’inspire du programme de l’Organisation mondiale de la Santé sur les villes et les collectivités-amies des aînés.
Ce programme identifie neuf domaines et champs d’intervention permettant de garantir un environnement qui soit le plus adapté aux aînés : les espaces et bâtiments extérieurs, les transports, le logement, la vie sociale, le respect et l’inclusion sociale, la participation civique et l’emploi, la communication et l’information, le soutien communautaire et les services de santé, et enfin la sécurité.
À partir de ces différents domaines identifiés par l’OMS, le modèle TAAFE est localement mis en œuvre.
Dans chaque pays en effet, le projet assure le déploiement d’un modèle de co-conception visant à identifier les domaines peu investis au niveau local, puis ambitionne de planifier et de mettre en œuvre des solutions grâce à une approche participative.
En France, cette démarche est conduite avec les Petits Frères des Pauvres. Des groupes d’expression ont été conduits durant plusieurs mois avec les bénéficiaires et ont débouché sur la thématique et de l’enjeu de l’autonomie numérique. Des actions sont désormais en cours de déploiement.
Au niveau local, le processus est piloté par un « Trio » composé d’une personne âgée, d’un facilitateur méthodologique et d’un employé de l’administration ou représentant de structures proposant des services à la personne. Ce trio est assisté d’un groupe d’action locale (GAL), groupe de travail de recherche-conseil l’aidant à recueillir des informations et à définir des objectifs stratégiques et des tâches prioritaires.
En raison de la pandémie de COVID-19 et de ses conséquences (distanciation physique et sociale, les personnes âgées étant un des groupes le plus vulnérable), le déploiement du modèle a dû être ajusté. Le processus a été ralenti et le modèle adapté, en tenant compte des nouvelles circonstances et en introduisant de nouvelles approches, et en prenant soin de s’assurer que chaque voix soit prise en compte.