La prévention de la perte d’autonomie est un enjeu majeur, aussi bien pour les personnes âgées que pour les pouvoirs publics. Cependant, à ce jour, les mécanismes fonctionnels qui conduisent à la dépendance sont peu connus.
Dans une note de février 2013, l’IRDES examine l’utilisation d’une approche "simple" et "opérationnelle" pour mesurer la fragilité et identifier les signes précurseurs de la dépendance. Si efficace, une telle évaluation permettrai d’engager des politiques de prévention.
Cette approche se base sur un modèle constitué des critères physiologiques (dit le modèle de Fried, du nom de son auteur). Il s’agit de la fatigue, de la diminution de l’appétit, de la faiblesse musculaire, du ralentissement de la vitesse de marche, et de la sédentarité ou faible activité physique. La fragilité est définie comme la réduction multi-systémique des réserves fonctionnelles qui apparaît chez des personnes âgées.
Les risques de perte de capacités fonctionnelles peuvent alors être identifiés à partir des tests et des questions simples. Dans la continuité, des stratégies de prévention, de renforcement de l’autonomie ou de reversement de la fragilité peuvent être imaginées.