ADORAM, 06, Michel Kessayan
GPEC ? Terme barbare signifiant Gestion Prévisionnelle des Emplois et Compétences, que l’on remplacerait volontiers par Management et Optimisation des Compétences. Comment s’en passer lorsque près de 90% du budget de nos activités à domicile est constitué de frais de personnel ?
Pourtant, de prime abord, il a fallu se convaincre de l’utilité de la démarche, finalement assez novatrice et encore mal connue.
L’action collective a été un bon moyen de sensibilisation et d’émulation et le travail, de qualité, réalisé dans ce guide donne de vrais plans d’action opérationnels, spécifiques et calibrés pour notre secteur d’activité.
Certaines actions peuvent être assez facilement mises en œuvre, d’autres sont plus complexes.
Comme dans beaucoup de démarches de progrès, les questions essentielles qui devront être posées pour assurer la réussite de la GPEC dans nos structures sont l’implication des équipes, qui auront la charge de s’approprier, animer et faire vivre la démarche et le poids financier des actions mises en œuvre.
PRESENCE COEUR, ADMR 83, Maryse Forichon
L’action GPEC nous a permis d’apporter une réflexion globale sur notre jeune association et plus particulièrement son organisation, son management et ses ressources humaines. Optimiser notre fonctionnement en intégrant les valeurs qualités par le biais de démarche participative afin d’améliorer le dialogue.
LA POPULAIRE, 04, Jean-Pierre Pesce
L’intérêt premier de la démarche collective est de nous avoir permis de nous situer dans la mouvance du secteur, quand les repères s’estompent au gré de politiques et de pratiques nouvelles qui s’expérimentent en temps réel. Partager ses interrogations est un exercice qui nous a permis, je pense, de préciser nos questions, de délimiter les champs des possibles en termes de coopérations et de mutualisations territorialisées, d’actions nouvelles à concevoir et de nouveaux services à proposer.
Mais nous ne serons satisfaits qu’à la condition de savoir que chaque habitant concerné ai les moyens de les utiliser, d’être aidé et accompagné dans le respect de ses désirs et sa citoyenneté. Alors, dans un esprit de co–construction, nous saurons mettre en place une GPEC ascendante qui privilégie, les sujets, ceux qui sont aidés et ceux qui font profession d’aide.
AIDOM SERVICES, 06, Daniel Maguin
La consultante a audité toutes les catégories socio-professionnelles (cadres, personnel administratif et intervenantes), cela m’a permis, en tant que directeur, non seulement d’évaluer les effets, les conséquences des différentes politiques que j’ai pu mettre en œuvre, depuis déjà quelques années, en terme de management, communication, formation... mais aussi d’identifier à la lecture du diagnostic, de façon plus précise, divers problèmes (recrutement, intégration de nouveaux salariés, fidélisation des personnels en poste, qualifications...)
Par voie de conséquence, la mise en œuvre de la GPEC me permettra de fixer des objectifs de résultats plus clairs, si possible, quantifiables et mesurables.
ADMR, 06, Gilles Piazza
La GPEC est encore un outil nouveau et abstrait, mais dans un secteur où l’activité de nos services repose essentiellement sur une bonne adéquation entre besoins identifiés sur un territoire et intervention adaptée, cette approche reste une bonne méthode pour s’interroger sur nos processus de gestion des ressources humaines.
L’action collective a permis de clarifier la méthodologie et de créer une dynamique de travail riche en idées et humainement intéressante.
Il nous reste à mettre œuvre l’appropriation de cette démarche auprès du plus grand nombre et d’évaluer la faisabilité financière des actions qui seraient à engager.