Un rapport remis au secrétaire d’État chargé du Logement propose des pistes de réflexion sur les réponses que peut apporter la politique de l’habitat aux besoins des personnes âgées.
Le rapport intitulé « L’adaptation de l’habitat au défi de l’évolution démographique »propose 32 mesures pour relever le défi de l’accompagnement du vieillissement à domicile ».
Le rapport a été rédigé par Muriel Boulmier, présidente du groupe de travail « Évolutions démographiques et vieillissement » du CECODHAS, la fédération européenne du logement social.
L’adaptation de l’habitat et du cadre de vie participe pourtant d’une politique de prévention à grande échelle, qui se prépare tant dans les logements neufs que dans le bâti ancien. C’est un enjeu crucial pour les territoires, notamment pour les villes qui accueillaient déjà en 1999 les trois quarts des personnes âgées et qui auront à traiter tant les périphéries urbaines pavillonnaires que les centres anciens. Rester à domicile correspond aussi à la solution préférée des Français (huit Français sur dix en 2005).
Voici donc un grand champ qui s’ouvre à une politique de l’habitat qui répondrait aux besoins d’une population ainée souhaitant vivre le plus longtemps possible chez soi.
Pouvoir progresser dans l’âge, à son domicile, suppose que soit assurée une fluidité entre les trois espaces indiscutablement liés que sont l’espace public, dont l’aménagement appartient à la politique publique locale (aménagement urbains, transports, …), l’espace collectif ou partagé (les parties ou biens communs) dont l’aménagement appartient aux acteurs de l’habitat, et l’espace privé : le logement.
Les propos de ce rapport porte avant tout sur l’adaptation du bâti mais en recherchant constamment les liens avec le champ des réseaux de proximité, des services, de la prévention et des politiques publiques de cohésion.
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